musique

cedrick2 a écrit:

En fait tu connais que les vieilles chansons...

On verra peut être a tu réservés une place à Wejdene dans ton top

Mooniaruck a écrit:

cedrick2 a écrit:

En fait tu connais que les vieilles chansons...

On verra peut être a tu réservés une place à Wejdene dans ton top

Tu hors de ma vue !

cedrick2 a écrit:

En fait tu connais que les vieilles chansons...

C'est plutôt à moi que tu aurais du adresser cette remarque et pas au jeune oiseau tombé du nid !
Tiens, pour rester dans la mode des vieux, et comme mes grands parents paternels étaient italiens (mon grand père de la mafia romaine et ma grand mère de la Ndrangheta calabraise,) une ancienne ritournelle que je pourrais reprendre :

Je connaissais pas du tout cette version, mais je connais évidemment bien la version originale de Toto Cutugno !

cedrick2 a écrit:

Mooniaruck a écrit:

cedrick2 a écrit:

En fait tu connais que les vieilles chansons...

On verra peut être a tu réservés une place à Wejdene dans ton top

Tu hors de ma vue !

Mr a les bonnes ref

80 SUNFLOWER BEAN : I Was A Fool (2018)

On va parler 30s technologie moderne. Aujourd’hui, Youtube est vraiment le site ultime pour tous les fans de musique en recherche de découvertes (découvertes aussi bien de morceaux récents que de chansons super obscures des années 50, 60, 70). Youtube a un algorithme incroyable qui m’a permis, ces dernières années, de découvrir un nombre absolument fou de chansons fabuleuses. Le principe est simple : tu écoutes sur Youtube 4 ou 5 chansons d’un style que tu aimes bien, et à partir de ta prochaine venue sur le site, l’algorithme va te proposer tout un tas de chansons du même style. Au début il y a un certain nombre de chansons qu’il va te proposer que tu connais déjà, mais à force de cliquer dessus, il va aller te chercher des chansons de plus en plus loin dans les tréfonds des centaines de millions de vidéos disponibles sur la plateforme. Et là tu vas faire des découvertes parfois dingues.

Il y a environ 2 ans, j’ai eu une grosse grosse période Fleetwood Mac. Et sans vouloir trop spoiler ce que je vais écrire plus tard sur ce groupe (qui va apparaître beaucoup plus loin dans mon top), ce que j’aime surtout chez Fleetwood Mac c’est sa version en concert, quand le groupe transforme ses jolies miniatures pop de studio en pièces musicales épiques de 7 minutes avec des codas dingues et des solos de guitare fabuleux. J’étais donc depuis un moment à chercher des versions live obscures de leurs classiques des années 70, lorsqu’un jour l’algorithme de Youtube m’a fait remonter ce I Was a Fool, un morceau que je ne connaissais absolument pas par un groupe dont je n’avais strictement jamais entendu parler de ma vie.

Si Youtube m’a fait remonter ce I Was a Fool, c’est parce que la rythmique de ce morceau est, comment dire, très inspirée de la rythmique de la merveilleuse chanson Dreams de Fleetwood Mac. Je l’ai déjà dit, le rock a toujours été une musique de voleurs. Le tout est de savoir ce qu’on est ensuite capable de faire de ces « emprunts ». Et là en l’occurrence, c’est de la haute volée.

Sunflower Bean est un groupe New Yorkais composé, mais vraiment, de trois gamins. Sans rire, le guitariste (qui au passage est un impressionnant sosie du Bob Dylan du début des années 60), on a l’impression qu’il a 16 ans, on a presque envie de lui demander si sa maman sait qu’il fait du rock. J’ai écouté depuis pas mal d’autres trucs qu’ils ont faits, c’est assez sympa, mais rien n’égale ce I Was a Fool, sa rythmique souple, ses petits arpèges de guitare légers, sa mélodie pop sucrée, et la voix douce et vraiment superbe de la chanteuse (en fin de morceau, sa voix déjà aiguë monte encore plus haut, et lorsque dans les 20 dernières secondes elle se mélange avec celle du guitariste, c’est vraiment sublime). En plus la production du morceau (basse-guitare-batterie-voix et franchement pas grand-chose d’autre) assure qu’il restera intemporel.


A écouter à fond au casque !




80 Sunflower Bean : I Was A Fool
81 Supertramp : The Logical Song
82 Deep Purple : Hallelujah
83 Scott Walker : Farmer in the City
83bis McAlmont & Butler : Yes
84 The Strokes : You Only Live Once
85 The Dandy Warhols : Bohemian Like You
86 Whale : Hobo Humpin' Slobo Babe
87 Arctic Monkeys : 505
87bis The Last Shadow Puppets : Standing Next To Me
88 Sophie B.Hawkins : Damn I Wish I Was Your Lover
88 bis Paula Cole : Where Have All The Cowboys Gone ?
89 Françoise Hardy : La maison où j’ai grandi
90 The Black Keys : Lonely Boy
90bis The Kills : Future Starts Slow
91 Morrissey : The Last Of The Famous International Playboys
92 The Cure : Just Like Heaven
93 Electric Six : Danger ! High Voltage
94 Wizzard : I Wish It Could Be Christmas Everyday
95 Billy Corgan : Mina Loy (M.O.H.)
96 Madness : Baggy Trousers
96bis Stray Cats : Rock This Town
97 The Sugarhill Gang : Rapper's Delight
98 Louis Prima : Just A Gigolo
99 Rocket From the Crypt : On a Rope
100 Roxy Music : Both Ends Burning
[101] Cock Robin : When Your Heart is Weak

79 THE B-52’S : Love Shack (1989)

On va revenir à mes années lycée avec cette chanson géniale, fun, dansante, irrésistible, cette chanson qui faisait juste l'unanimité auprès de tout le monde dans mon lycée, les fans de rock, les fans de funk, les fans de dance music, ceux qui ne juraient encore que par le top 50. Tout le monde aimait cette chanson. Et quand elle passait lors d'une soirée, tout le monde, TOUT LE MONDE se précipitait sur la piste de danse pour se secouer dans tous les sens là-dessus.

The B-52's est un groupe assez à part dans l'histoire du rock. Apparu à la fin des années 70, il s'agit vraisemblablement de l'un des tout premiers groupes de rock ouvertement gays (à ma connaissance, la blonde est la seule hétéro du lot). Je parle bien de groupes de rock, hein, en matière de disco il y avait déjà un paquet de groupes ouvertement gays, Village People en tête mais pas seulement, mais en matière de rock c'était assez inédit (même Freddie Mercury, à la fin des années 70, personne ne savait vraiment qu'il était gay, et en plus il ne mettait pas du tout ça en avant, et il était de toute façon le seul gay au sein de Queen). Ce côté gay des B-52's se voyait d'abord, avant tout, dans leur look excentrique, leurs tenues ultra colorées et les énooormes choucroutes que les deux filles avaient en guise de coiffure (c'est d'ailleurs de là que vient le nom du groupe, B-52's c'est le nom de la coiffure des deux nanas, ça n'a rien à voir avec les bombardiers aériens américains du même nom). Ce côté gay s'entendait aussi dans l'excentricité totale de leur musique, à la fois rock et dansante, bourrée de claviers sixties à mort, de vocaux délirants et de cris, et de paroles volontairement débiles (leur premier tube en 1979 s'appelait Rock Lobster, soit Homard Rock). Enfin leur côté gay s'est traduit, de façon plus tragique, par le fait que leur guitariste et principal compositeur Ricky Wilson (le frère de la chanteuse blonde) a été l'une des premières victimes du SIDA en 1985.

Ce décès est ce qui explique que les B-52's ont disparu de la circulation pendant plusieurs années, et Love Shack a été leur grand retour (ainsi que le plus grand tube de leur carrière) en 1989. Entretemps, leur timide batteur est passé à la guitare, et c'est lui qui est devenu le cerveau du groupe, écrivant les chansons et les arrangeant en studio (les B-52's c'est juste le chanteur, les deux chanteuses et ce guitariste, tous les autres musiciens qu'on voit dans le clip sont juste des musiciens de studio). Love Shack c'est le tube parfait avec son tempo dansant, sa mélodie irrésistible et joyeuse, ses paroles faciles à retenir et ses cuivres. Comme souvent chez les B-52's, l'interaction entre les 3 chanteurs est également primordiale, avec d'un côté Fred Schneider et sa voix très particulière, toujours entre le chanté et le parlé, et de l'autre les deux filles avec leurs voix sucrées, parfaites quand elles chantent séparément mais encore plus quand elles se mettent à harmoniser l'une avec l'autre. Encore un morceau dont je n'ai jamais réussi à me lasser, et qui me file toujours autant la pêche 30 ans plus tard...


A écouter à fond au casque en poussant les meubles pour pouvoir danser.




79 The B52's : Love Shack
80 Sunflower Bean : I Was A Fool
81 Supertramp : The Logical Song
82 Deep Purple : Hallelujah
83 Scott Walker : Farmer in the City
83bis McAlmont & Butler : Yes
84 The Strokes : You Only Live Once
85 The Dandy Warhols : Bohemian Like You
86 Whale : Hobo Humpin' Slobo Babe
87 Arctic Monkeys : 505
87bis The Last Shadow Puppets : Standing Next To Me
88 Sophie B.Hawkins : Damn I Wish I Was Your Lover
88 bis Paula Cole : Where Have All The Cowboys Gone ?
89 Françoise Hardy : La maison où j’ai grandi
90 The Black Keys : Lonely Boy
90bis The Kills : Future Starts Slow
91 Morrissey : The Last Of The Famous International Playboys
92 The Cure : Just Like Heaven
93 Electric Six : Danger ! High Voltage
94 Wizzard : I Wish It Could Be Christmas Everyday
95 Billy Corgan : Mina Loy (M.O.H.)
96 Madness : Baggy Trousers
96bis Stray Cats : Rock This Town
97 The Sugarhill Gang : Rapper's Delight
98 Louis Prima : Just A Gigolo
99 Rocket From the Crypt : On a Rope
100 Roxy Music : Both Ends Burning
[101] Cock Robin : When Your Heart is Weak

78 BRAN VAN 3000 : Drinking in L.A. (1997)

Dans la série « les chansons pour lesquelles j’ai eu le coup foudre dès la première écoute, et plus de 20 ans après je ne m’en suis toujours pas lassé », voici Drinking in L.A. de Bran Van 3000. Bran Van 3000 est ce qu’on appelle en musique électronique un collectif, c’est-à-dire un regroupement d’artistes (D.Js, musiciens, chanteurs, rappeurs, vidéastes…) qui gravitent autour d’un noyau dur qui est le seul élément fixe (ici en l’occurrence, le noyau dur c’est deux DJs québécois).

Bran Van 3000 est un collectif hétéroclite et complètement barré qui mixe joyeusement soul, hip hop, musique électronique, rock alternatif, métal, folk (parfois tout ça au sein d’un même morceau). Leur premier album Glee, sorti en 1997, est l’un des foutoirs les plus réjouissants et les plus géniaux que j’ai entendus. Pour moi ça reste un des 20 albums des années 90, tous styles confondus. Pas facile à appréhender tellement ça part dans tous les sens, mais les morceaux sont tellement bons qu’on finit malgré tout vite par rentrer dedans.

Drinking in L.A. est le premier single extrait de l’album. Même s’il mélange soul et hip hop sur lit de grosse guitare électrique, c’est le morceau le plus évident avec sa fantastique mélodie, son accompagnement planant, ses chœurs sucrés et son alternance couplets rappés / refrains chantés. Dès que le morceau est sorti j’ai tout de suite adoré, du coup j’ai fait écouter ça à tous mes potes en leur assurant que ça allait être LE tube de l’année 1997. Mais évidemment, comme toujours en pareil cas, le morceau a cartonné à peu près partout sauf en France (où il n’est même pas rentré au top 50). Ca ne m’empêche pas de continuer à écouter régulièrement cette bombe (et l’album qui l’accompagne).


A écouter à fond au casque !




78 Bran Van 3000 : Drinking in L.A.
79 The B52's : Love Shack
80 Sunflower Bean : I Was A Fool
81 Supertramp : The Logical Song
82 Deep Purple : Hallelujah
83 Scott Walker : Farmer in the City
83bis McAlmont & Butler : Yes
84 The Strokes : You Only Live Once
85 The Dandy Warhols : Bohemian Like You
86 Whale : Hobo Humpin' Slobo Babe
87 Arctic Monkeys : 505
87bis The Last Shadow Puppets : Standing Next To Me
88 Sophie B.Hawkins : Damn I Wish I Was Your Lover
88 bis Paula Cole : Where Have All The Cowboys Gone ?
89 Françoise Hardy : La maison où j’ai grandi
90 The Black Keys : Lonely Boy
90bis The Kills : Future Starts Slow
91 Morrissey : The Last Of The Famous International Playboys
92 The Cure : Just Like Heaven
93 Electric Six : Danger ! High Voltage
94 Wizzard : I Wish It Could Be Christmas Everyday
95 Billy Corgan : Mina Loy (M.O.H.)
96 Madness : Baggy Trousers
96bis Stray Cats : Rock This Town
97 The Sugarhill Gang : Rapper's Delight
98 Louis Prima : Just A Gigolo
99 Rocket From the Crypt : On a Rope
100 Roxy Music : Both Ends Burning
[101] Cock Robin : When Your Heart is Weak

J'adore cette chanson de Whale,énergie formidable en effet.Je pense que c'est toi qui me l'as faite découvrir il y a une quinzaine d'années
Bohemian like you Génial aussi.Cette chanson a été écartée dans la dernière ligne droite!

Sinon je ne suis pas hyper fan de cette chanson des Strokes.Elle s'écoute bien mais pour moi elle reste bien en dessous des 3/4 meilleures chansons des 2 albums précédents

77 WEEZER : Keep Fishin’ (2002)

La power pop américaine à son sommet ! Ca paraît toujours difficile à croire vu de France où ils ont péniblement fait deux petits tubes en tout et pour tout (Buddy Holly en 1994 et Islands in the Sun en 2001), mais Weezer est tout simplement un des groupes de rock qui ont vendu le plus de disques aux Etats-Unis ces 25 dernières années.

Il y a toujours eu deux tendances chez Weezer, une tendance un peu métal, en tout cas rock à grosses guitares avec des gros riffs bien couillus, et une tendance pop, toujours avec des guitares électriques, mais avec aussi des super mélodies, des choeurs et des harmonies. C'est une chanson de cette deuxième tendance que j'ai choisie dans mon top.

Extrait de leur 4e album, dans une version considérablement remixée et musclée (c'est-à-dire encore plus jouissive) pour le single, Keep Fishin' est pour moi un autre exemple absolu de perfect pop song. La mélodie est puissante, il y a des choeurs dans tous les sens, le tempo est modéré sur les couplets et s'accélère sur les refrains. Je dis bien d'ailleurs LES refrains, parce que l'une des particularités de cette chanson c'est d'avoir 2 refrains différents qui s'enchaînent à la suite l'un de l'autre, ce qui fait entre autres que du début du couplet à la fin du refrain 2, l'intensité et le tempo ne font que monter, c'est un espèce de grand crescendo. Et puis il y a le petit détail qui tue, le petit truc en plus qui n'est vraiment pas grand-chose sur le papier mais qui fait au final que la chanson est totalement jouissive : le petit break de batterie dément au début de chaque refrain n°2. C'est vraiment pas grand-chose, c'est 3 secondes de break de batterie, mais ça apporte énormément à la dynamique du morceau.

Un petit mot rapide aussi du clip pour préciser que oui c'est bien le clip officiel de la chanson, ça n'est pas un extrait de l'émission dans laquelle ils apparaissent là (pour qui ne parle pas anglais et ne comprendrait pas ce qui se passe dans le clip, on appelle le groupe pour monter sur scène, sauf qu'ils s'aperçoivent que leur batteur a disparu. En fait le dit batteur a été enlevé et séquestré. Mais tant pis il faut quand même que le groupe monte sur scène, avec un autre batteur du coup. La suite du clip est suffisamment visuelle pour pas avoir besoin de la raconter -'great job pinguins !' -)

A écouter à fond au casque




77 Weezer : Keep Fishin’
78 Bran Van 3000 : Drinking in L.A.
79 The B52's : Love Shack
80 Sunflower Bean : I Was A Fool
81 Supertramp : The Logical Song
82 Deep Purple : Hallelujah
83 Scott Walker : Farmer in the City
83bis McAlmont & Butler : Yes
84 The Strokes : You Only Live Once
85 The Dandy Warhols : Bohemian Like You
86 Whale : Hobo Humpin' Slobo Babe
87 Arctic Monkeys : 505
87bis The Last Shadow Puppets : Standing Next To Me
88 Sophie B.Hawkins : Damn I Wish I Was Your Lover
88 bis Paula Cole : Where Have All The Cowboys Gone ?
89 Françoise Hardy : La maison où j’ai grandi
90 The Black Keys : Lonely Boy
90bis The Kills : Future Starts Slow
91 Morrissey : The Last Of The Famous International Playboys
92 The Cure : Just Like Heaven
93 Electric Six : Danger ! High Voltage
94 Wizzard : I Wish It Could Be Christmas Everyday
95 Billy Corgan : Mina Loy (M.O.H.)
96 Madness : Baggy Trousers
96bis Stray Cats : Rock This Town
97 The Sugarhill Gang : Rapper's Delight
98 Louis Prima : Just A Gigolo
99 Rocket From the Crypt : On a Rope
100 Roxy Music : Both Ends Burning
[101] Cock Robin : When Your Heart is Weak

je ne connaissais ni Farmer in the city ni Yes
J n'ai pas spécialement aimé ces 2 titres même si la fin de Yes est quand même très agréable.En fait ce morceau on dirait clairement un morceau de soul des années 60 (sauf la batterie) et c'est un type de son que je n'aime pas trop

hallelujah pas mal du tout.Mais je n'avais remarqué la similitude avec california dreaming des mama's and papa's qui est pourtant flagrante sur les premières notes du couplet
une bonne chanson
Et j'aime aussi beaucoup the logical song.Quelle mélodie...Et bien sûr complètement d'accord sur l'avis sur l'évolution du top50.Mon souvenir horrible étant plutôt Latino party que Confetti's.
Néanmoins ,Chris qui a quelques années de plus que nous et qui avait donc déjà plutôt 18 ans au moment où on en avait 12, trouvait sans doute que la plupart des chansons du top50 du milieu des années 80 étaient déjà complètement nulles là où nous avons eu ce sentiment autour de 1990.Dans quelle mesure n'est-ce pas en réalité nous qui avons en réalité grandi et muri avec des gouts qui ont évolué ?
Mes parents (71 et 69 ans) me disent par exemple que pour eux ce qu'écoutent aujourd'hui leurs ados de petits enfants est bien plus inaudible que ce que leurs enfants ont écouté au même âge 30 ans plus tôt(mais là aussi dans quelle mesure ce sentiment n'est-il pas lié à leur âge?)

Mooniaruck a écrit:

cedrick2 a écrit:

Mooniaruck a écrit:

cedrick2 a écrit:

En fait tu connais que les vieilles chansons...

On verra peut être a tu réservés une place à Wejdene dans ton top

Tu hors de ma vue !

Mr a les bonnes ref

Oui parce qu'à, priori il n'a pas de fille de 8 ans 
Je suis quand même missionné pour acheter l'album de Wejdène

Génial ce I was a fool que je connaissais pas non plus
hop playlist directement
Par contre les moustaches sont les bras de la petite brune c'est vraiment pas possible

C'est vrai que Love shack comme Rock Lobster (avec tous les cris d'animaux bizarres que les chanteuses imitent à la fin) ce sont vraiment 2 chansons géniales qui filent la pêche.merci pour toutes les infos sur le groupe que j'ignorais pour la plupart

Bran Van 3000,j'ai bien aimé aussi.Ce titre a éveillé un vague souvenir en moi.Encore un titre qui pour moi montre que bien souvent dans un morceau de rap ce que j'aime pas ce n'est absolument pas le fait de rapper mais bien la pauvreté de la mélodie et de la musique qu'on entend derrière

weezer j'aime souvent aussi leur single et celui ci ne fait pas exception

cytep33 a écrit:

je ne connaissais ni Farmer in the city ni Yes
J n'ai pas spécialement aimé ces 2 titres même si la fin de Yes est quand même très agréable.En fait ce morceau on dirait clairement un morceau de soul des années 60 (sauf la batterie) et c'est un type de son que je n'aime pas trop

hallelujah pas mal du tout.Mais je n'avais remarqué la similitude avec california dreaming des mama's and papa's qui est pourtant flagrante sur les premières notes du couplet
une bonne chanson
Et j'aime aussi beaucoup the logical song.Quelle mélodie...Et bien sûr complètement d'accord sur l'avis sur l'évolution du top50.Mon souvenir horrible étant plutôt Latino party que Confetti's.
Néanmoins ,Chris qui a quelques années de plus que nous et qui avait donc déjà plutôt 18 ans au moment où on en avait 12, trouvait sans doute que la plupart des chansons du top50 du milieu des années 80 étaient déjà complètement nulles là où nous avons eu ce sentiment autour de 1990.Dans quelle mesure n'est-ce pas en réalité nous qui avons en réalité grandi et muri avec des gouts qui ont évolué ?
Mes parents (71 et 69 ans) me disent par exemple que pour eux ce qu'écoutent aujourd'hui leurs ados de petits enfants est bien plus inaudible que ce que leurs enfants ont écouté au même âge 30 ans plus tôt(mais là aussi dans quelle mesure ce sentiment n'est-il pas lié à leur âge?)

Je pense qu'il y a un mélange des deux, à la fois nos goûts qui évoluent avec l'âge et la musique qui change elle aussi. Après, les goûts, chacun a les siens, est-ce que telle chanson est mieux que telle autre, ça c'est à l'appréciation de chacun. Mais ce qui est certain c'est que la musique a quand même beaucoup changé à la fin des années 80, ce qui est au top 50 en 89-90 n'a plus rien à voir avec ce qu'il y avait en 85-86. Donc c'est pas non plus illogique de ne soudainement plus s'y retrouver, parce que ça a vraiment changé beaucoup.

Ce qui est marrant, c'est que là, dans mon classement, va démarrer justement une petite série "années 80" avec 4 chansons consécutives de cette décennie. Ce matin j'ai écrit le texte des 2 chansons qui sont classées 76e ex-aequos, et justement je parle un peu de ça, en disant aussi que souvent, le miroir par lequel on regarde aujourd'hui la musique des années 80 est déformé. Non, les années 80, ça n'était pas que Début de Soirée et Sabrina. Il y avait aussi plein de trucs vachement bien à côté (et que pour ma part je continue à écouter). Donc c'est pour ça que quand quelqu'un, souvent, dit "la musique des années 80 c'était quand même bien pourri", ben en fait non, il y avait aussi plein de trucs vachement bien à côté.

cytep33 a écrit:

Génial ce I was a fool que je connaissais pas non plus
hop playlist directement
Par contre les moustaches sont les bras de la petite brune c'est vraiment pas possible

Oui j’ai failli faire une remarque là-dessus aussi. J’ai failli conclure mon texte en disant : la chanson parfaite pour qui aime les mélodies pop et les filles avec des buissons sous les bras...

En tout cas tu m'as fait passer une pause déjeuner bien agréable pour une fois que je n'avais pas spécialement de boulot à faire (et je me suis remis 3 cas fois Future starts slow)

76 WALL OF VOODOO : Mexican Radio (1982)
76bis THE JESUS AND MARY CHAIN : Just Like Honey (1985)

Une petite série "années 80" qui va bien maintenant, avec les 2 chansons d'aujourd'hui et celles de demain et après-demain. Juste histoire de montrer que non, les années 80 ce n'est pas juste Partenaire Particulier, Début de soirée, David & Jonathan ou Kajagoogoo. Il y a aussi un paquet de bonne musique qui s'est fait pendant ces années.

Wall of Voodoo est un groupe américain qui a existé de 1978 à 1988, même si en réalité il y a eu deux moutures complètement différentes du groupe. En fait, peu après la sortie du deuxième album (celui qui contient le morceau dont je vais parler ici), 3 des 5 membres du groupe, dont le chanteur qui était aussi le principal compositeur, se sont barrés. Les 2 membres "survivants" ont continué en engageant un nouveau chanteur et deux autres nouveaux membres. Du coup, même si ça s'appelait encore Wall of Voodoo, c'était en fait un groupe complètement différent.

Wall of Voodoo, dans sa première mouture, était un groupe rock tendance un peu post-punk/new wave. Au niveau du son, ils avaient décidé d'utiliser la technologie de l'époque, les premiers synthés et ancêtres de boîtes à rythmes, mais de l'utiliser dans un contexte rock, c'est-à-dire en la mixant à des instruments traditionnels, basse-guitare-batterie. En plus ils étaient tous fans de musique de westerns spaghettis à la Ennio Morricone. Du coup ça fait un drôle de mélange mais ça sonne super bien. La chanson est géniale, avec un super refrain qui se retient dès la première écoute et des paroles assez marrantes, l'histoire d'une bande de touristes américains paumés au fin fond du Mexique, défoncés à l'herbe qui fait rire, et dont le dernier lien avec la civilisation est une radio mexicaine qu'ils écoutent mais sans comprendre un seul mot de ce qui se raconte dessus.

Deux petits mots sur le clip pour finir : les touristes dont ils parlent dans la chanson sont censés être défoncés, c'est pour ça que le chanteur Stan Rigdway, avec son gros accent bien californien, chante en mimant des gros tics nerveux, comme s'il était lui-même complètement déchiré (Stan Ridgway fera au passage une belle petite carrière solo dans les années 80 après avoir quitté le groupe). Enfin, pour la petite histoire, le réalisateur du clip était un véritable petit prodige de la vidéo, très en vogue à l'époque. Il est connu pour avoir réalisé de multiples vidéos musicales et séries télé. Ce qu'on sait beaucoup moins, c'est qu'exactement à la même époque que ce clip, en 1982 et 1983, il a réalisé deux films porno, Night Dreams et Café Flesh, qui sont aujourd'hui considérés comme de vrais classiques du genre, qui ont récolté moult awards à l'époque, et dont l'univers visuel est très très proche de celui de ce clip (du moins les parties très stylisées filmées en studio sur fond rouge).

A écouter à fond au casque !



Pour dire la vérité, j'ai failli classer Just Like Honey beaucoup plus haut dans ce classement. J'adore, mais vraiment j'adore cette chanson. Mais pour des histoires de cohérence (je me suis vraiment vraiment arraché les cheveux pour arriver à établir une hiérarchie dans ce classement) je me suis résolu à ne la classer "que" 76e.

The Jesus And Mary Chain est un groupe écossais formé par deux frères au début des années 80, qui s'est séparé à la fin des années 90 avant de se reformer en 2007 (ils existent toujours aujourd'hui à ma connaissance). Les deux frangins en question sont connus pour être de sales caractères, deux mecs irascibles, défoncés, asociaux. Pour leur premier vrai album, Psychocandy, en 1985, ils ont tenté (et réussi !) un pari qui semble pourtant complètement fou et irréalisable sur le papier : celui de mélanger les grosses guitares saturées et sales des Stooges ou du Velvet Underground avec les mélodies pop et ensoleillées des Beach Boys ou des girls groups des années 60 à la Ronettes/Crystals. Le rythme de batterie de ce Just Like Honey n'est d'ailleurs rien d'autre qu'une réplique du rythme de batterie de Be My Baby des Ronettes (encore un immense classique que j'ai dû à mon grand regret écarter de mon classement alors qu'il aurait 1000 fois mérité d'y figurer). Par-dessus ce rythme de batterie, on entend un véritable déluge d'accords de guitares sursaturés et complètement cradingues. Et puis au fond, noyée derrière tout ça, il y a cette mélodie pop sixties en diable et absolument superbe. Je trouve cette chanson (qui a connu une deuxième jeunesse en 2003, lorsqu'elle a été utilisée dans la scène finale du superbe film Lost in Translation) vraiment canon, même s'il faut un peu faire l'effort d'aller chercher la mélodie derrière le mur de guitares.

A noter que le grand benêt défoncé qui joue de la batterie debout (oui bon ok ils sont tous complètement défoncés dans le clip ) n'est autre que Bobby Gillespie, qui un an plus tard se barrera et formera son propre groupe, Primal Scream (encore un groupe que j'aurais adoré mettre dans ce top, mais je n'ai pas trouvé de place pour lui...)

A écouter à fond au casque même si ça défonce les oreilles !




76 Wall of Voodoo : Mexican Radio
76bis The Jesus and Mary Chain : Just Like Honey
77 Weezer : Keep Fishin’
78 Bran Van 3000 : Drinking in L.A.
79 The B52's : Love Shack
80 Sunflower Bean : I Was A Fool
81 Supertramp : The Logical Song
82 Deep Purple : Hallelujah
83 Scott Walker : Farmer in the City
83bis McAlmont & Butler : Yes
84 The Strokes : You Only Live Once
85 The Dandy Warhols : Bohemian Like You
86 Whale : Hobo Humpin' Slobo Babe
87 Arctic Monkeys : 505
87bis The Last Shadow Puppets : Standing Next To Me
88 Sophie B.Hawkins : Damn I Wish I Was Your Lover
88 bis Paula Cole : Where Have All The Cowboys Gone ?
89 Françoise Hardy : La maison où j’ai grandi
90 The Black Keys : Lonely Boy
90bis The Kills : Future Starts Slow
91 Morrissey : The Last Of The Famous International Playboys
92 The Cure : Just Like Heaven
93 Electric Six : Danger ! High Voltage
94 Wizzard : I Wish It Could Be Christmas Everyday
95 Billy Corgan : Mina Loy (M.O.H.)
96 Madness : Baggy Trousers
96bis Stray Cats : Rock This Town
97 The Sugarhill Gang : Rapper's Delight
98 Louis Prima : Just A Gigolo
99 Rocket From the Crypt : On a Rope
100 Roxy Music : Both Ends Burning
[101] Cock Robin : When Your Heart is Weak

Comme on est dimanche et que de toute façon j'ai laissé passé plusieurs jours à cause du boulot depuis le début de mon top, je vais poster 2 chansons aujourd'hui. Comme ça en plus on aura fini la petite série années 80.

75 TALK TALK : Living in Another World (1986)

La trajectoire du groupe Talk Talk est vraiment l’une des plus singulières de l’histoire de la musique moderne. Ils ont commencé en 1982 avec un pur album de new wave, c’est-à-dire un disque très électronique, dans la droite lignée de ce que pouvaient faire Duran Duran ou Simple Minds à la même époque. Puis ils sont passés à la pure pop avec leur deuxième album, celui qui les a fait exploser au plan international avec son trio de tubes It’s My Life/Such A Shame/Dum Dum Girls, avant, au sommet de leur gloire, de prendre un virage rock en 1986 avec le sublime album Colour of Spring, puis carrément post rock avec les deux disques suivants et leurs morceaux de 9 mn ultra complexes.

Le morceau que j’ai choisi dans mon top date de leur virage rock de 1986. Sachant que les album It’s My Life et Colour of Spring sont séparés d’à peine un an et demi dans leurs sorties respectives, aujourd’hui se pose encore cette question quasi-insoluble : comment passe-t-on dans un délai aussi court de la pop irrésistible mais gentillette de It’s My Life ou Such a Shame à des morceaux aussi complexes et géniaux que Living in Another World, Life’s What You Make It ou Give it Up ? Mystère…

Living in Another World est une chanson que je trouve absolument magnifique, du gros accord de piano initial à la puissance de la mélodie, en passant par la rythmique, la grosse nappe d’orgue hammond qui arrive sur les refrains ou la voix du chanteur que j'ai toujours adorée. Là encore on est dans les morceaux pour lesquels j’ai eu le coup de foudre dès la première fois que je les ai entendus, à la radio bien évidemment. Rétrospectivement, c’est d’ailleurs assez dingue de se dire qu’à l’époque, des radios FM pour ados, entre Partenaires Particuliers et Julie Piétri, diffusaient des morceaux pareils. Ça ne risquerait pas d’arriver aujourd’hui, aucune radio FM en France ne diffuserait un truc de 7 mn qui ressemble à ça…

En fait c’est tout l’album Colour of Spring que j’adore. Je ne dis pas que j’aurais pu mettre n’importe quelle chanson de ce disque dans mon top, mais pas loin (en tout cas j’ai beaucoup beaucoup beaucoup hésité entre celle-là et le single précédent, Life’s What You Make It, et son intrigant motif de piano).

Le clip est bien dans l’ambiance de la chanson, avec sa deuxième moitié qui a été filmée à l’envers. Néanmoins je recommande d’écouter la version de l’album, qui dure presque 3 mn de plus et qui est donc encore meilleure !

A écouter à fond au casque



La version de l'album




75 Talk Talk : Living in Another World
76 Wall of Voodoo : Mexican Radio
76bis The Jesus and Mary Chain : Just Like Honey
77 Weezer : Keep Fishin’
78 Bran Van 3000 : Drinking in L.A.
79 The B52's : Love Shack
80 Sunflower Bean : I Was A Fool
81 Supertramp : The Logical Song
82 Deep Purple : Hallelujah
83 Scott Walker : Farmer in the City
83bis McAlmont & Butler : Yes
84 The Strokes : You Only Live Once
85 The Dandy Warhols : Bohemian Like You
86 Whale : Hobo Humpin' Slobo Babe
87 Arctic Monkeys : 505
87bis The Last Shadow Puppets : Standing Next To Me
88 Sophie B.Hawkins : Damn I Wish I Was Your Lover
88 bis Paula Cole : Where Have All The Cowboys Gone ?
89 Françoise Hardy : La maison où j’ai grandi
90 The Black Keys : Lonely Boy
90bis The Kills : Future Starts Slow
91 Morrissey : The Last Of The Famous International Playboys
92 The Cure : Just Like Heaven
93 Electric Six : Danger ! High Voltage
94 Wizzard : I Wish It Could Be Christmas Everyday
95 Billy Corgan : Mina Loy (M.O.H.)
96 Madness : Baggy Trousers
96bis Stray Cats : Rock This Town
97 The Sugarhill Gang : Rapper's Delight
98 Louis Prima : Just A Gigolo
99 Rocket From the Crypt : On a Rope
100 Roxy Music : Both Ends Burning
[101] Cock Robin : When Your Heart is Weak

74 PREFAB SPROUT : Goodbye Lucille #1 (1985)

Quand j'ai fait mon tout premier texte sur mon top 100, celui sur When Your Heart is Weak, j'avais dit que ce morceau avait "une production eighties ronde et soyeuse", et que je réutiliserais mot pour mot cette expression pour le n°74 de mon top. Nous y voici donc !

Prefab Sprout (quel nom affreux) est un groupe pop anglais fondé en 1981. La presse rock britannique de l'époque les a plus d'une fois qualifiés de "Beatles des années 80". C'est évidemment très flatteur, surtout que Prefab Sprout n'a jamais eu le côté expérimental et novateur des Beatles, mais ça dit bien à quel point ce groupe était capable de sortir des chansons pop incroyables. Leur album "Steve McQueen" de 1985 (celui dont est extrait le morceau dont je vais parler) est une merveille, pas moins, et les deux suivants, "From Langley Park to Memphis" de 1988 (celui qui contient les deux plus grands tubes de l'histoire du groupe, Cars and Girls et The King of Rock'n'Roll, deux chansons dans lesquelles ils se foutent de la gueule de la plus grande star du rock de l'époque, Bruce Springsteen) et le double "Jordan the Comeback" de 1990 sont quasiment du même niveau (je ne connais pas ce qu'ils ont fait après, mais il paraît que c'est aussi bon).

Goodbye Lucille #1 (oui, le morceau s'appelle bien comme ça et non pas Johnny Johnny comme il est écrit sous le clip, on n'est pas chez Jeanne Mas...), Goodbye Lucille #1 donc est une chanson... well... merveilleuse, je ne sais pas quoi dire d'autre. Tout est sublime là-dedans, la mélodie mélancolique, la voix suave du chanteur, les contre-chants et harmonies de la chanteuse, l'accompagnement, et la fameuse "production eighties ronde et soyeuse". Souvent, production eighties signifie sons de synthés pourris, de guitares en toc et de batterie qui ressemble à des boîtes à chaussure. Là c'est rond, doux, soyeux, au casque ça caresse littéralement les oreilles de l'intérieur.

Les paroles sont magnifiques elles aussi. On ne sait pas vraiment si c'est un père qui parle à son fils, en tout cas c'est un mec plus âgé qui parle à un mec plus jeune qui est en train de vivre son premier chagrin d'amour et qui essaie de le réconforter. Pour la petite histoire, le titre bizarre de la chanson vient du fait qu'à la base, Paddy McAloon, le leader du groupe, voulait que toutes les chansons de l'album s'appellent Goodbye Lucille (Goodbye Lucille #1, Goodbye Lucille #2, Goodbye Lucille #3...). Vu que toutes ces chansons parlent de séparations et de chagrins d'amour ça avait du sens, mais la maison de disques a dit non. Ils n'ont donc gardé que la n°1 et ont renommé toutes les autres.

Quand on pense qu'aujourd'hui Paddy McAloon, le chanteur playboy du clip, est un vieux monsieur à la barbe blanche et désormais quasi-aveugle... C'est moche de vieillir...

A écouter à fond au casque !




74 Prefab Sprout : Goodbye Lucille #1
75 Talk Talk : Living in Another World
76 Wall of Voodoo : Mexican Radio
76bis The Jesus and Mary Chain : Just Like Honey
77 Weezer : Keep Fishin’
78 Bran Van 3000 : Drinking in L.A.
79 The B52's : Love Shack
80 Sunflower Bean : I Was A Fool
81 Supertramp : The Logical Song
82 Deep Purple : Hallelujah
83 Scott Walker : Farmer in the City
83bis McAlmont & Butler : Yes
84 The Strokes : You Only Live Once
85 The Dandy Warhols : Bohemian Like You
86 Whale : Hobo Humpin' Slobo Babe
87 Arctic Monkeys : 505
87bis The Last Shadow Puppets : Standing Next To Me
88 Sophie B.Hawkins : Damn I Wish I Was Your Lover
88 bis Paula Cole : Where Have All The Cowboys Gone ?
89 Françoise Hardy : La maison où j’ai grandi
90 The Black Keys : Lonely Boy
90bis The Kills : Future Starts Slow
91 Morrissey : The Last Of The Famous International Playboys
92 The Cure : Just Like Heaven
93 Electric Six : Danger ! High Voltage
94 Wizzard : I Wish It Could Be Christmas Everyday
95 Billy Corgan : Mina Loy (M.O.H.)
96 Madness : Baggy Trousers
96bis Stray Cats : Rock This Town
97 The Sugarhill Gang : Rapper's Delight
98 Louis Prima : Just A Gigolo
99 Rocket From the Crypt : On a Rope
100 Roxy Music : Both Ends Burning
[101] Cock Robin : When Your Heart is Weak

73 THE ARK : Calleth You Cometh I (2002)

Depuis que j'ai commencé mon top, je me suis surpris moi-même du nombre de fois où j'ai utilisé le mot gay. Je n'en reviens pas du nombre de musiciens gays que j'écoute, en fait je ne m'étais jamais fait ce constat jusque-là. Et ça ne va pas changer aujourd'hui puisque je vais parler d'une nouvelle belle bande de folles (originaire de Suède cette fois) : The Ark.

Calleth You Cometh I (une forme d'anglais littéraire que l'on peut traduire par "si tu m'appelles je serai là") est-elle la plus grande chanson pop des années 2000, avec son rythme frénétique, ses claquements de mains ultra glam rock, sa mélodie conquérante et la voix puissante de son chanteur ? C'est bien possible. Pour moi, ça c'est vraiment la pop dans ce qu'elle a de mieux à offrir : on t'accroche dès l'intro, on te balance du gros couplet et du gros refrain à chanter à tue-tête, et comme c'est le cas chez tous les musiciens qui savent VRAIMENT écrire des chansons, ça ne s'arrête pas là : parce qu'après le 2e refrain, ils partent sur autre chose, une deuxième partie avec encore plus d'accroches mélodiques et de gros accords de synthé auxquels le chanteur répond. Ultra efficace.

Pour la petite histoire, The Ark est un groupe qui cartonnait vraiment chez lui, en Suède, et ils ont déclenché là-bas une vraie polémique nationale quand, il y a quelques années, le chanteur s'est marié... avec une femme, disant qu'il n'assumait pas son homosexualité, ce qui a déclenché de grosses polémiques dans la communauté gay du pays.


A écouter bien sûr à fond au casque.




73 The Ark : Calleth You Cometh I
74 Prefab Sprout : Goodbye Lucille #1
75 Talk Talk : Living in Another World
76 Wall of Voodoo : Mexican Radio
76bis The Jesus and Mary Chain : Just Like Honey
77 Weezer : Keep Fishin’
78 Bran Van 3000 : Drinking in L.A.
79 The B52's : Love Shack
80 Sunflower Bean : I Was A Fool
81 Supertramp : The Logical Song
82 Deep Purple : Hallelujah
83 Scott Walker : Farmer in the City
83bis McAlmont & Butler : Yes
84 The Strokes : You Only Live Once
85 The Dandy Warhols : Bohemian Like You
86 Whale : Hobo Humpin' Slobo Babe
87 Arctic Monkeys : 505
87bis The Last Shadow Puppets : Standing Next To Me
88 Sophie B.Hawkins : Damn I Wish I Was Your Lover
88 bis Paula Cole : Where Have All The Cowboys Gone ?
89 Françoise Hardy : La maison où j’ai grandi
90 The Black Keys : Lonely Boy
90bis The Kills : Future Starts Slow
91 Morrissey : The Last Of The Famous International Playboys
92 The Cure : Just Like Heaven
93 Electric Six : Danger ! High Voltage
94 Wizzard : I Wish It Could Be Christmas Everyday
95 Billy Corgan : Mina Loy (M.O.H.)
96 Madness : Baggy Trousers
96bis Stray Cats : Rock This Town
97 The Sugarhill Gang : Rapper's Delight
98 Louis Prima : Just A Gigolo
99 Rocket From the Crypt : On a Rope
100 Roxy Music : Both Ends Burning
[101] Cock Robin : When Your Heart is Weak